Nucléaire : combien de voitures électrique peut recharger un réacteur ?

À l'échelle mondiale, le problème du CO 2 (dioxyde de carbone), qui est la cause du réchauffement climatique, s'aggrave d'année en année, et en réponse à cela, les gouvernements se lancent dans de nouvelles réglementations sur l'efficacité énergétique des automobiles... Naturellement, le Japon est également tenu de réduire davantage ses émissions de CO 2.

Dans de telles circonstances, les véhicules électriques (VE) attirent l'attention. Les voitures équipées d'un moteur et les véhicules hybrides qui fonctionnent en combinant un moteur et un moteur consomment des carburants fossiles et génèrent du CO 2 pendant la phase de conduite. D'autre part, les véhicules électriques fonctionnent en faisant tourner un moteur avec l'énergie électrique stockée dans la batterie, de sorte qu'ils n'émettent aucun gaz d'échappement pendant la phase de conduite.

Les véhicules électriques : véhicules zéro émission

Cependant, si vous réfléchissez à la façon dont l'électricité est réellement produite, vous pouvez voir que les véhicules électriques ne sont pas à zéro émission. Les émissions seront pratiquement nulles si l'électricité est produite uniquement à partir d'énergies renouvelables telles que l'énergie solaire et éolienne, ou l'énergie nucléaire.

La France, qui a annoncé une politique d'interdiction de la vente de véhicules essence et diesel d'ici 2040, a le taux de production d'électricité nucléaire le plus élevé au monde. Le mouvement en Allemagne est encore un peu illisible, mais les limites de l'évolution des moteurs diesel deviennent apparentes, et tout en préservant le secteur des voitures de luxe hautes performances dans lequel nous excellons, les véhicules électriques sont tenus de respecter des réglementations plus strictes en matière de consommation de carburant. Semble penser que c'est indispensable. Quoi qu'il en soit, en regardant les tendances dans chaque pays, il ne fait aucun doute que le nombre de véhicules électriques augmentera progressivement à l'avenir.

Les voitures électriques et les centrales nucléaires

Jusqu'à présent, les VE (véhicules électriques) sont des véhicules de « centrale nucléaire ». Aucun CO2 (dioxyde de carbone) ou NOx (oxyde d'azote) n'est émis pendant la conduite. C'est pourquoi on dit qu'il est « respectueux de l'environnement ».

En termes de coût, l'énergie nucléaire est extrêmement avantageuse, il est donc logique dans les pays qui ont des centrales nucléaires de « produire de l'électricité à partir de centrales nucléaires et de recharger des véhicules électriques ».

Les centrales nucléaires produisent toujours de l'électricité à puissance constante, quelle que soit la demande d'électricité. Afin d'ajuster le rendement, il est nécessaire d'insérer et de retirer lentement les barres de contrôle remplies d'uranium.

La France utilise l'énergie nucléaire pour 77 % de son électricité et vend le surplus d'électricité nationale aux pays voisins comme l'Allemagne et la Suisse. Interrogé par un responsable du gouvernement français, même si le nombre de véhicules électriques possédés atteint 10 millions, l'électricité ne sera pas un problème.

Le taux de voitures électrique rechargé théoriquement par un réacteur nucléaire

La recharge est une question importante pour l'utilisation généralisée des véhicules électriques. Dans un scénario entièrement théorique, par exemple, il est possible d'estimer combien de VE peuvent être rechargés dans une unité de production donnée, comme un réacteur, dont la production est entièrement limitée aux VE.

En France, un réacteur a produit en moyenne 717 milliards de wattheures en 2014. Une voiture électrique Renault ZOE avec une batterie de 22 kWh pourrait théoriquement être rechargée 326 millions de fois par an (environ 900 000 fois par jour) avec l'énergie d'un seul réacteur. C'est beaucoup d'énergie.

Si les réacteurs de 900 000 kW étaient mobilisés pour charger les voitures électriques pendant une période déterminée (à un taux de charge standard de 7 kW), environ 130 000 voitures pourraient théoriquement être directement chargées. Toutefois, ce chiffre actuel suppose que les réacteurs fonctionnent à leur capacité maximale, ce qui n'est pas toujours le cas (en France, le facteur de charge des centrales nucléaires est de 75 %).

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